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Réalisation : |
Raymond Rouleau |
Scénario : |
Comédie en cinq actes et en vers de Molière |
Photo : |
André Diot |
Décors : |
Jean-Baptiste Hugues |
Production : |
Michel Trabuc, ORTF |
Distribution : |
ORTF 2ème Chaîne |
Sortie France : |
Première diffusion le 23 mai 1973, puis sur Paris-Première depuis 1995. |
Durée : |
110 mn |
Interprètes : |
Bernard Blier (Arnolphe), Isabelle Adjani (Agnès), Gérard Lartigau (Horace), Robert Rimbaud (Chrysalde), Micheline Luccioni (Georgette), Marc Eyraud (Alain), Paul Combo (Oronte), Francis Lemaire (Enrique), Maurice Nasil (le notaire). |
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Arnolphe a une peur maladive d'être cocu, aussi ne s'est-il jusqu'à présent jamais marié malgré son age avancé. Cependant il pense épouser très bientôt Agnès, jeune fille pauvre qu'il a recueillie lorsqu'elle avait quatre ans. "Mais une femme habile est un mauvais présage", alors Arnolphe prend les précautions qui s'imposent :"Dans un petit couvent, loin de toute pratique, Je la fis élever selon ma politique; C'est à dire ordonnant quels soins on emploîrait Pour la rendre idiote autant qu'il se pourrait.".
Agnès devenue grande, Arnolphe la retire du couvent et l'installe dans une maison isolée, sous la garde de deux paysans, Alain et Georgette, chargés de tenir la jeune fille à l'écart du monde et de tout contact. Malgré cela, elle rencontre Horace, fils d'Oronte, et tombe éperdument amoureuse du jeune homme.Elle réalise aussi à quel point elle est inculte, et commence à se révolter.
Innocemment, Horace conte à Arnolphe, grand ami de son père, sa passion pour la jeune fille, en ignorant qu'il s'adresse à son rival.Ses stratagèmes pour voir Agnès sont déjoués, et il manque perdre la vie. En outre, Oronte souhaite le marier à la fille d'Enrique et de la soeur de Chrysalde, alors que son coeur est déjà pris et qu'il désespère.
Mais l'on découvre qu'Agnès est ladite promise, qui retrouve un père qu'elle ne connaissait pas et peut enfin s'unir à celui qu'elle a choisi. Arnolphe est au supplice mais comme lui dit Chrysalde : "Si n'être point cocu vous semble un si grand bien, Ne vous point marier en est le vrai moyen." ! |