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Dans une lettre* du 16 janvier 1975, écrite pendant le tournage d'Adèle H., François Truffaut dit à Jean-Loup Dabadie (scénariste, parolier et écrivain) : "Notre tournage se déroule très harmonieusement; Isabelle est extraordinaire et j'ai l'impression chaque soir que le film se monte au lieu de s'enregistrer simplement, comme hélas si souvent. Elle est très disciplinée et ponctuelle, très courageuse aussi..., elle n'aime pas répéter et n'accepte de donner que quand ça tourne, mais alors elle donne tellement qu'on ne peut qu'être ému, admiratif et reconnaissant. En réalité, elle échappe aux catégories existantes, je ne peux la comparer à personne et, à cause de cela, elle me maintient dans une grande tension , car elle demande beaucoup d'explications qui m'obligent à m'interroger moi-même sur la fonction d'acteur. (...)Par ailleurs, elle est très aimée dans l'équipe qui l'accepterait capricieuse tant son jeu est convaincant du point de vue de la sensibilité, de l'instinct et des risques encourus. Bien sur, cette petite fille fragile est en réalité d'une force invraisemblable." |
* Isabelle Adjani et
François Truffaut. Photo et lettre extraites de
"François Truffaut : Correspondance", Editions Hatier/5
continents.
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Monsieur Ibrahim et les fleurs du
Coran|
Isabelle Adjani a également fait une apparition
amicale (20 secondes) dans Paparazzi (1997) de Alain
Berberian. Dans son propre rôle, elle est aussi au
générique de "T'as de beaux escaliers tu sais"
(1986) de Agnès Varda, et du documentaire de Merzak
Allouache "L'après-Octobre", à propos des
émeutes de 1988 en Algérie. |
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