Le locataire |
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Réalisation : |
Roman Polanski |
Scénario : |
Gérard Brach et Roman Polanski, d'après le roman "Le locataire chimérique" de Roland Topor. |
Photo : |
Sven Nikvist |
Musique : |
Philippe Sarde |
Production : |
Andrew Braunsberg, Marianne Productions |
Distribution : |
Cinema International Corporation |
Sortie France : |
26 mai 1976 |
Durée : |
125 mn |
Interprètes : |
Roman Polanski (Trelkovsky), Isabelle Adjani (Stella), Melvyn Douglas (Monsieur Zy), Shelley Winters (la concierge), Lila Kedrova (Madame Gaderian), Bernard Fresson (Scope), Romain Bouteille (Simon), Josiane Balasko (l'employée de bureau), Rufus (Georges Badar), Eva Ionesco (la fille de Mme Gaderian), Claude Pieplu (un voisin), Jacques Monod (le propriétaire du café). |
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Trelkovsky est un employé aux archives modèle, calme, sans problèmes apparents. Il recherche un appartement à Paris et en trouve un à Montmartre. La précédente locataire, Mademoiselle Choule, s'est défenestrée et se trouve à l'hôpital, dans le coma. Trelkovsky va la voir. Elle est presque un légume, pourtant à un moment elle bouge, lance un cri déchirant et retombe dans le silence. Elle mourra le lendemain. A son chevet il a rencontré Stella, une amie de la malade, avec qui il noue assez vite quelques liens sympathiques. Chez lui, il est hanté par l'image de Mlle Choule poussée au suicide et persécutée par les autres habitants de l'immeuble. L'atmosphère ambiante est de plus en plus lourde et plus trouble. Les gens ont quelque chose d'anormal, de monstrueux. Trelkovski essaye de comprendre, et fait peu à peu l'objet d'un phénomène d'identification entre Mlle Choule et lui. Il ressent ses émotions, voit avec ses yeux à elle, est exposé pareillement à la pression des locataires, et a le sentiment qu'on essaye de dévorer son esprit. Il subit un véritable dédoublement de la personnalité et pense qu'on veut lui aussi le pousser au suicide. Effectivement, revivant pas à pas le cauchemar de Mlle Choule, il finit à l'hôpital dans la même situation. C'est alors qu'il voit, penchés sur lui, Stella et lui-même...et à travers ses bandages de momie, pousse un hurlement de terreur.. |
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