Le secret des Flamands

Réalisation :

Robert Valey

Scénario :

Andréas Rozgony et Karl Heine Willschrei

Photo :

Jean-Louis Roncoroni

Musique :

Jacques Loussier

Production :

ORTF, RTB, RAI, SSR, Télépool, Saga-Films, Technisonor

Distribution :

Feuilleton en quatre parties diffusé à la Télévision Française, première chaîne.

Sortie France :

Première diffusion le 3 janvier 1974 (épisode n°1). Seconde diffusion en 1984 sur Antenne 2, puis en janvier 1997 sur La Cinq.

Durée :

Quatre épisodes de 55 mn chacun

Interprètes :

Jean-Claude Dauphin (Antonello), Isabelle Adjani (Maria),Catherine Anglade (La gouvernante), Georges Rouquier (Battestini), Raymond Gérôme (Palestino Cavalieri), Gabriel Gobin (Peter Christus), Gérard Hérold (Le Roi Alphonse V), Françoise Bette (La servante), Jean-Paul Frankeur (Van Der Goes), Martine Pascal (Silvana Venturi), Fernand Guiot (le gardien), Michel Winter (L'homme à la main de fer), Kashmire (Le domestique), Jacques Molle (Le cavalier).

En affiche : Tableau de Antonello da Messina "Maria" (L'Annonciation)

Au XVème siècle en Italie, Giacomo Battestini vient d'achever le portrait du Roi de Naples Alphonse V. Accompagné de son élève Antonello, il vient présenter son oeuvre à la Cour et trouve le monarque en pleine conversation avec le marchand d'art Cavalieri, qui vient de rapporter des Flandres un tableau de Van Eyck, d'une facture aussi nouvelle qu'extraordinaire. Il s'agit d'une des toutes premières peintures à l'huile, plus lumineuse que tout ce qui existait jusqu'à ce jour, plus résistante et d'une transparence inconnue. Battestini, éclipsé par cette découverte et blessé dans son art, décide aussitôt de partir à la recherche du secret des peintres flamands. Entre temps, Antonello a fait la connaissance de Maria, fille de Cavalieri, et en tombe éperdument amoureux. Grâce à l'aide de la jeune fille, il va suivre son Maître mais se retrouve au coeur d'un complot tournant autour du fameux secret. Antonello rapporte la technique flamande en Italie et tous les Grands et peintres de l'époque, Botticelli en tête, essayent de le soudoyer pour obtenir la formule. Mais Antonello a promis de ne rien divulguer avant la mort de celui qui la lui a transmis...

L'histoire est inspirée d'un fait totalement véridique : vers 1473, Antonello de Messine, venant de Naples, apporte en Italie la technique onctueuse et transparente où excellaient les Flamands : le vernis à l'huile. C'est Antonello qui va transmettre cette nouvelle méthode et devient l'initiateur d'une révolution artistique majeure, dont la République de Venise est la première à saisir l'importance, suivie plus tard de Florence. La fin du Quattrocento est grandiose, marquée par une disparition progressive de la fresque au profit de la toile.
La peinture est donc bien davantage qu'un prétexte à scénario dans cette série de quatre heures : elle en est la trame essentielle. D'ailleurs beaucoup de plans sont construits comme des tableaux, des oeuvres célèbres de l'époque, et réjouissent les yeux à juste titre. Quant au roman lui-même, il est construit comme une intrigue policière et relate en somme une affaire d'espionnage industriel à l'échelle de La Renaissance. Enfin, l'histoire d'amour de Maria et Antonello est en quelque sorte la cerise sur le gâteau !



 
Sommaire
Actualités
Filmographie
Théâtre
Musique
Publicité
Liens
Merci
Livre d'or
Bibliographie
Récompenses
Biographie
Interviews
Mode
Presse
Quizz
FAQ
©Anne-Claire Schlesinger 1996 - 2005     -   Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite.